Et la biche gambadait... [qui veut]

Alors que Nina était entrain d’apprécier les odeurs que la forêt dégagé, elle eut soudainement un haut le cœur. Une odeur désagréable monta aux narines de la vampire, l’odeur était pire que celle que dégageait les égouts des grandes villes. Nina fronça les sourcils à la recherche de l’être, elle marcha en suivant l’odeur et s’arrêta net. Il n’était plus très loin à présent et elle pouvait le voir, s’était un loup blanc plus grand que la normale, elle comprit assez rapidement qu’elle n’avait pas à faire à un simple loup mais plutôt à un lycan. Nina resta sur la défensive tout en fixant l’animal, elle dit :

- On m’avait dit que vous aviez une mauvaise odeur, aujourd’hui je peux le confirmer.

Elle chercha à provoquer l’homme qui se trouvait dans l’animal, elle n’arrivait pas à savoir si c’était celui qu’elle cherchait pour cela, Nina devait s’avancer un peu plus. Malheureusement, elle ne risquerait pas sa vie, bien qu’elle soit déjà morte, pour savoir s’il s’agissait de lui. De celui dont elle avait sentit la présence chez les Greese. Elle n’avait pas eut l’occasion de le voir, que se soit sous sa forme humaine ou animal. Emilia lui avait interdit l’accès au cachot étant à l’époque encore une trop jeune vampire, selon cette dernière, pour pouvoir affronter la réalité. Nina ne savait pas se qui s’était passé dans ce cachot, elle avait entendu des cris, des rires sadiques et soudain le silence avait prit par. Madame Greese lui avait dit de partir du château et Nina l’avait fait. Elle avait été escortée par deux autres vampires qui n’étaient pas ravis de quitter les lieux. Ils disaient sens cesse qu’ils auraient préférés s’amuser avec le loup-garou plutôt que de jouaient les baby-sitter avec la nouvelle protégée d’Emilia. Nina avait essayé dans savoir plus mais malheureusement aucun des deux vampires n’avaient décider de lui adresser la parole, de peur qu’elle ne les dénonce pour trahison ou sous un autre motif. Quand elle était revenue deux semaines plus tard, Emilia était verte de rage, il s’était enfuit mais la façon dont sa fuite avait été fait ne lui était pas parvenu jusqu’aux oreilles.

Vergil l'observa de la tête aux pieds. C'était bien un vampire et le fait de sentir cette odeur ennemie le fit désagréablement frissonner. Ses poils se hérissèrent légèrement sur son dos mais il resta où il était. Apparemment, la jeune fille avait déjà entendu parler de lui. Comment ? Il l'ignorait mais ce qu'il savait, c'est qu'il devait se méfier d'elle. Emilia était peut-être derrière cette histoire. Et il ne voulait plus jamais avoir affaire à elle, sauf s'il avait l'opportunité de la tuer.
Comme l'inconnue continuait de le fixer d'un air pas très accueillant, il fit quelques pas sur le côté et se cacha derrière un buisson, le temps de reprendre forme humaine. Lui qui pensait passer une nuit tranquille et pouvoir gambader sans soucis, il se trouvait à présent face à un problème qu'il aurait du mal à résoudre, il en demeurait certain. Il sortit de sa cachette, torse nu, et fit de nouveau face à la jeune fille.

- Quelle façon impolie de s'adresser à un inconnu, dit-il en lui lançant un regard peu amène.

Il passa une main dans ses cheveux, histoire d'arranger les mèches folles. Il voulut croiser les bras mais les garda le long du corps. Autant être prêt à réagir au moindre geste suspect de son interlocutrice.

Nina observa les moindres faits et geste que faisait l’individu. Il alla se caché derrière un buisson puis réapparu sous sa forme humaine. Il était plutôt grand et avait un corps bien sculptés, sa chevelure était d’un blanc éclatant comme la fourrure qu’il arborait quelques secondes auparavant. La vampire ne le lâcha pas du regard de peur qu’il l’attaque. Cela était bien connu les vampires et les loup-garou ne sont pas les meilleurs amis du monde bien au contraire une guerre se fait entre eux depuis des années voir des siècles et ce ne serait certainement pas aujourd’hui qu’elle prendrait fin, du moins pour le moment Nina n’avait pas décider de laisser ce lycan tranquille.

- Et comment auriez-vous voulu que je vous traite ? demanda-t-elle avec une pointe d’humour.

Nina ne cilla pas des yeux, se tenant prête à agir. Deux fines canines firent leurs apparitions. Pour un moldu cette scène serrait un début d’un film d’horreur parlant sur les loups-garou et les vampires comme elle avait pu en voir lors de ces séjours dans le monde des moldu.

Vergil eut un rictus. Il allait mal s'entendre avec cette fille. La conversation ne commençait déjà pas très bien. Mais il n'allait pas se laisser faire ainsi.

- Allez savoir... répondit-il à voix basse, bien qu'il sache qu'elle l'entendrait très bien.

Il ne bougeait pas d'un cil. Un seul petit mouvement suspect et ils se battaient. Pourquoi pas ? se dit-il en s'imaginant réduire la jeune fille en bouillie. Cependant, il ne voulait pas que cela se passe dans l'enceinte de l'école. Il perdrait son travail car il était certain qu'il serait soupçonné. Alors pour l'instant, il lui parlerait comme si elle était une personne comme les autres.

- Puis-je savoir à qui ai-je l'honneur ? s'enquit-il. Je ne crois pas vous avoir déjà croisé...

Il ne reconnaissait pas son odeur ? Donc sa ne devait pas être celui qu’elle recherchait, elle fut un peu soulagé car elle ne désirait pas s’embrouiller ce soir. Se qui tout de même ne l’empêchait pas de rester sur ces gardes. Il voulait savoir à qui il avait l’honneur, elle hésita un moment avant de déclara :

- Nina et vous ?

C’est vrai qu’il valait mieux savoir à qui elle allait avoir à faire et elle se douta qu’elle allait le croiser plus de fois qu’il ne le fallait et qu’elle aurait des hauts le cœur assez souvent.

- Professeur Damon, répondit-il. Vergil Damon.

Il contempla les arbres autour de lui, non sans surveiller la dénommée Nina du coin de l'oeil. Puis il baissa les yeux sur son torse nu.

- Veuillez m'excuser de me montrer ainsi mais... c'est toujours mieux que sans aucun vêtement.

Cette fille devait être une élève. Peut-être nouvelle, étant donné qu'il ne l'avait jamais vu. Quoi qu'il en soit, elle ne lui disait rien qui vaille, bien qu'il use d'une certaine courtoisie avec elle. Pour lui, ce mode de conversation était toujours le premier à adopter, même si la personne en face de lui méritait une bonne baffe. Pour cette fois, il n'userait pas de son pouvoir d'autorité de professeur. D'ailleurs, il se demanda s'il allait vraiment l'exercer sur elle. Il demeurait certain que de toute façon, elle ne se plierait pas à ses avertissements ou ses heures de retenue.
Vergil s'éclaircit la voix et se détendit un peu, histoire de faire comprendre à Nina qu'il ne souhaitait pas se battre avec elle. A quoi cela servirait-il ? Non seulement il la blesserait mais on saurait qu'il était le responsable, sauf s'il la tuait et cachait le corps. Il n'était pas aussi stupide...

Au moment où il prononça son prénom, Nina ouvrit de grands yeux. Qu’elle chance qu’elle avait eut, tombé sur sa proie le premier jour de sa venu à Poudlard. Il remarquera sûrement sa stupéfaction mais aussi sa satisfaction. La jeune vampire le regarda de haut en bas afin de mémoriser la silhouette de l’homme au cas où elle devrait le recroiser en pleine nuit et que la lumière ne soit pas suffisamment forte.

- Alors s’est à sa qu’il ressemble, pensa-t-elle, Mme Emilia exagère tout de même un peu en disant qu’il est totalement repoussant.

Nina continua cependant à le regarder de plus en plu méfiante. Elle n’avait pas vraiment été très maligne sur ce coup la. Ma fois les choses étaient claires au moins, Emilia lui avait donné pour mission d’éliminer l’ennemie et de ne pas s’y attachait sinon la tâche serrait beaucoup plus à accomplir. La verte et argent reprit un air neutre et dit d’un ton détaché :

- Contente de faire votre connaissance Monsieur Damon, et effectivement s’est mieux de voir quelqu’un habillait que dévêtu.

A pour sa des hommes s’en vêtements, elle a vue plus d’un et certains d’entre eux lui on laissait des images horribles, un peu comme son client qui était un habitué avant qu’elle ne se face mordre qui était un gros porc et s’était le cas de le dire, il puait la transpiration à dix kilomètres et encore cela est bien trop généreux, il était poilu de la tête au pied. Le seul truc positif s’est qu’il payait bien et que grâce à lui, elle avait une rente d’argent plus élevé que la normal.

La jeune fille le regarda assez bizarrement, ce qui le rendit soupçonneux quand à son prochain mouvement. Mais Nina ne bougea pas. Elle déclara seulement qu'elle était contente de faire sa connaissance. Etait-ce pour autant une chance ? Vergil savait que s'il ne se battait pas avec elle aujourd'hui, cela finirait par arriver un autre jour. Il ne souhaitait pas que ce moment arrive. Après tout, même si Nina n'aimait pas les loups-garous et lui les vampires, il n'avait tout de même aucune raison de s'attaquer à eux, mise à part la famille Greese...
Vergil inspira un grand coup, expira. Allait-il pouvoir continuer sa promenade sans se méfier ? Il n'en demeurait pas vraiment certain. Et cela l'embêtait. Comme la jeune fille était une élève, vampire qui plus est, il avait l'impression qu'elle aussi se baladerait la nuit, par rituel, envie ou pour l'importuner, qui sait ?

- Vous n'êtes pas la seule de votre espèce ici, déclara-t-il au bout d'un moment. Vous êtes de plus en plus nombreux...

Il se passa une main dans les cheveux.

- Et je tiens à préciser que je ne suis en désaccord avec aucun d'entre eux, ajouta-t-il en pensant à Edward qu'il n'avait pas vu depuis longtemps. J'espère que vous ne serez pas l'exception.

Nina était entrain de chercher un moyen pour accomplir sa mission mais elle n’en avait plus envi du moins pas ce soir, s’était la première fois qu’elle voyait un loup-garou et elle voulait en savoir plus sur lui. Savoir comment s’était passée sa première transformation ? Qui l’avait mordu ? Et par-dessus tout pourquoi Emilia lui voulait-elle du mal ?

Vergil avait l’air inoffensif et Nina avait besoin de beaucoup de réponse. Tué un être qu’il soit humain ou monstre n’était pas des plus évident, elle n’avait tué que trois femmes qui étaient toutes consentantes, des suicidaires s’est comme sa qu’elle les avait surnommé et s’était bien le cas de le dire.

Lorsqu’il évoqua la présence d’autres personnes de son espèce Nina répondit :

- J’ai sentit leurs présences en arrivant ici…

La jeune vampire resta tout de même curieuse lorsque Vergil parla du fait qu’il était en bon accord avec eux.

- Je vais être franche avec vous, autant ne pas vous mentir… J’ai été envoyé ici pour vous tuer.

A ce moment là, elle aurait pu lui sauté au cou mais non Nina resta immobile attend la réaction du Professeur Damon.

Vergil sentit son cœur rater un battement. Il ne s'attendait pas à ce qu'elle soit là pour une telle raison. Il pensait qu'ils se querelleraient pour une quelconque histoire de race mais pas pour cela. Il devinait maintenant d'où elle venait pour lui révéler une chose pareille.

- Pour être franche, vous l'êtes, remarqua-t-il.

Il soupira et se remit sur ses gardes, en gardant un œil attentif sur le moindre geste de la jeune fille.

- Emilia ne me laissera donc jamais tranquille, ajouta-t-il pour lui-même.

Il serra les poings puis se détendit aussitôt.

- Soit... Après tout, faites comme bon vous semble.

Sa réponse devait être vraiment déplacée et Nina n'allait certainement pas croire une seule de ses paroles.

- Et je vais être franc moi aussi : vous n'atteindrez jamais votre but.

Atteindre son but ? Elle ne comptait pas l’atteindre avant un bon moment. C’était son premier jour de liberté sans nounou, sans Emilia qui voulait savoir chaque faits et gestes qu’elle faisait comme si s’était une petite fille de quatre ans. Nina eut de nouveau un sourire.

- Qui vous dis que je compte atteindre mon but ? lui demanda-t-elle.

Emilia n’était pour elle que sa créatrice, certes elle avait du respect envers elle mais enfreindre certains ordres pour le moment serrait un jeux d’enfant étant donné que les vampires de l’extérieur non pas accès à ces lieux.

- Rien, soupira Vergil. C'est pour cela qu'à partir de ce soir, je me méfierai de vous, que vous le vouliez ou non.

Il leva les yeux vers le ciel qu'il put apercevoir entre le feuillage de deux grands arbres. Les étoiles scintillaient et aucun nuage ne venait perturber leur vue. Une nuit agréable que Vergil aurait préféré passer seul ou en compagnie d'Elisa. D'ailleurs, il s'en voulait de ne pas avoir plus de temps libre pour le passer avec elle. Il ne la voyait qu'en cours et ils ne pouvaient pas échanger beaucoup de mots, histoire de ne pas éveiller les soupçons sur leur relation. Il s'arrangeait comme il pouvait pour finir ses corrections de copies le plus tôt possible mais il y en avait tellement... De plus, il ne pouvait décemment pas aller réveiller la jeune fille en pleine nuit juste parce que c'était le seul moment où il pouvait enfin respirer.

- Vous comptez vous promener dehors toute la nuit ? s'enquit-il en reportant son attention sur Nina. Simple question de curiosité.

- Toute la nuit ? Non quand même pas… N’oubliez pas Monsieur Damon, qu’il y a cour demain.

Nina regarda Vergil puis se retourna comme si quelque chose ou quelqu’un les guettait. La jeune vampire espéra que ce n’était pas un espion d’Emilia, mais sa crainte fut vite éteinte lorsqu’elle sentit une odeur plutôt d’animaux. Elle eut un sourire en apercevant au loin la biche qui lui avait servit de casse croûte. Nina se tourna de nouveau vers le loup-garou.

- Cela vous gêne-t-il de partager cette grande forêt avec un être comme moi ? lui demanda-t-elle.

Oui, elle n’arrivait pas encore à assumer le fait qu’elle soit un vampire comme si elle son corps rejetait tout avance de la modification que lui apportait cette transformation. Certes elle arrivait à gérer son odorat ou encore la vue mais ses autres sens n’étaient pas encore tous éveillés.

- Je ne vois pas pourquoi cela m'importunerait, répondit-il en haussant les épaules. Après tout, cette forêt n'appartient à personne.

Il suivit des yeux une biche blessée qui passait par là et devina que le sang qui s'écoulait de sa plaie n'était pas dû à un accident.

- Était-elle à votre goût ? demanda-t-il en sachant très bien qu'elle saurait de quoi il parlait.

Nina regarda Vergil sans dire un mot, le sang de cette biche lui avait-il convenu ? C’était le cas, cela faisait depuis trois jours qu’elle se nourrissait de petits rongeurs alors oui cette biche était la meilleure chose qu’elle avait pu se mettre sous la dent.

- Oui, lui répondit-elle simplement.