Corrige des copies [Un prof', qui veut?]

C'était Vergil qui avait franchi la porte de la salle des professeurs. Il salua Maria d'un signe de tête puis, après hésitation, se rapprocha d'elle. Il s'arrêta derrière la jeune femme et appuya ses bras sur le dossier de la chaise.
Il jeta un coup d'oeil à la copie que Maria était en train de corriger.

- On se demande parfois où ils ont appris à écrire... soupira-t-il avec un petit sourire.

Maria leva les yeux de la copie et regarda droit devant elle, avant de répondre:

- Grâce à leurs parents qui ne savent pas mieux écrire.

Elle joua avec sa plume qu'elle tenait dans la main droite.

Vergil haussa les épaules. Il attrapa une chaise et s'assit à côté de Maria.

- Ca fait longtemps que je ne vous ais pas vue, fit-il remarquer en la regardant. Enfin... je devrais plutôt dire "que vous ne m'avez pas vu" mais...

Il sourit derechef et ajouta :

- Je n'ai pas eu tellement le choix.

Il soupira. Il préférait ne pas avoir l'air d'un martyre et laisser penser à ses collègues - ceux qui n'étaient pas au courant - qu'il n'y avait rien eu de fâcheux. Après tout, il allait bien maintenant, alors inutile d'en parler.

- Avouez que je vous ai manqué, plaisanta-t-il en se passant une main dans les cheveux.

- Oh! Oui, vous m'avez affreusement manqué!!! dit-elle dans un large sourire.

Maria posa sa plume à côté de ses copies avant de continuer.

- J'en ai presque pleurer chaque soirs de vos absence.

Elle fit une petite moue de gamine, comme celle du fan club.

Le rire de Maxwell résonna dans la pièce. Il était appuyé contre le mur prés de la porte, les bras croisé sur sa poitrine.

-J’ignorai que vous étiez vous aussi dans son fan club, dit-il a Maria.

Il pris un air de chien battu et s’approcha des ses collègues.

-Moi qui croyait que vous fessiez partit du mien, soupira-t-il, je…j’ai le cœur brisé.

Une lueur amusée brillait dans ses yeux argentés

Maria tourna la tête en direction de la voix, elle fut amusée de se retrouvait entre Vergil et Maxwell, les deux professeurs les plus populaires de l'école.

- Mais vous aussi vous m'avez manquer.

Vergil sourit aux paroles de Maria ainsi qu'à celles de Maxwell qui venait d'arriver. Il se laissa aller contre le dossier de sa chaise et écouta leur conversation d'un air un peu distrait. Lorsque Maxwell fit sa proposition, le professeur de Sortilèges prit la parole.

- Tu t'adresses seulement à elle ou j'ai le privilège d'aller me bourrer la gueule avec vous ?

Il regarda son ami et lui fit un grand sourire.

Maria ne put se retenir d'éclater de rire, elle dut mettre bien trois minutes avant d'arriver à se calmait.

- Pardon... dit-elle à bout de souffle comme si elle venait de courir le 200 mètre course. Cela ne me dérange point que vous abusiez de la boisson, je vous accompagnerais.

Vergil ouvrit des yeux ronds puis se mit à rire. Il se leva et donna une petite claque derrière la tête de Maxwell.

- Non mais ça va pas ? Moi alcoolique ? Où a-t-il vu ça lui ? Je rêve !

Il regarda Maria.

- Et vous... attention quand vous riez comme ça. Vous êtes tellement ravissante... Un fan club masculin pourrait se créer dans votre dos !

Maria regarda Vergil avant de prendre la parole.

- Je ne pense pas qu'un fan club puisse se faire surtout envers moi.

La jeune femme fit une grimace rien quand pensant aux groupies des deux professeurs et elle les trouvait bien courageux de supportaient toutes ces jeunes filles qui n'avaient d'yeux que pour ces charmants collègues.

- Allons... reconnaissez quand même votre charme, répondit Vergil en lui faisant un clin d'oeil.

Puis il se tourna vers Maxwell.

- Je veux bien venir mais je dois d'abord voir euh... quelqu'un.

- Oui, oui peut m'importe l'endroit, on peut toujours rire que e soit dans un lieux bondé, ou sinistre.

- Très bien alors... je vous rejoins là-bas, déclara Vergil en haussant les épaules. A tout à l'heure.

Il se dirigea rapidement vers la porte et sortit.

Maria regarda Vergil partir avant de se retournait vers Maxwell.

- Se n'est pas grave, nous aurons d'autres occasions.