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 Retournement radical de situation pour Rigel

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MessageSujet: Retournement radical de situation pour Rigel   Retournement radical de situation pour Rigel Icon_minitimeVen 19 Mar - 0:12

Le chantier était calme. Comme toujours, il y faisait sombre, froid et l'endroit gardait son atmosphère non rassurante. Personne sain d'esprit n'oserait s'aventurer ici. Mais justement, quel mangemort ne l'était pas ? Aucun, il fallait l'avouer. Le seul fait d'être un partisan du Seigneur des Ténèbres relevait de l'inconscience, de la folie. Ce n'était pas l'ambiance de ce chantier qui transpirait le mal qui allait les effrayer.
Le silence s'étendait, comme si la mort s'abattait sur les lieux. Quoique cela ne demeurait pas aussi métaphorique. Le Seigneur des Ténèbres et ses serviteurs n'étaient-ils pas la cause de la peur qui régnait et des victimes en nombre ? Même si ces derniers temps, une seule personne restait encore en action. D'ailleurs, celle-ci apparut au milieu du chantier dans une brume noire et épaisse. Qui était-ce ? Le grand et maléfique maître des mangemorts ? Non, seulement l'un
d'eux : Rigel.
L'homme au regard rouge et noir observa l'endroit, l'un des repaires désignés par son supérieur. Lorsque Rigel donnait rendez-vous à Mathew pour commettre de nouveaux meurtres, il faisait exprès d'arriver en retard. Mais dans les circonstances présentes, il ne pouvait pas se le permettre. D'abord parce qu'il était « l'invité », ensuite parce que Voldemort lui-même avait fixé la rencontre. Le mangemort ignorait de quoi il voulait lui parler. Cependant, se retrouver seul avec lui n'était jamais bon signe...


- Te voilà mon cher Rigel, murmura une voix derrière l'homme.

Ce dernier se retourna lentement. Il porta une main à sa poitrine, mit un genoux à terre et baissa légèrement la tête.


- Maître.
- Relève-toi, j'ai quelque chose d'important à te dire.

Il se redressa tandis que Voldemort plongeait sa main sous sa cape. Il en sortit sa baguette, devant le regard attentif de Rigel.

- Savais-tu que cette chère Bethany ne travaillait plus pour le compte des Greese ?

Le mage noir se mit à marcher autour de lui. Le mangemort venait de trouver la réponse à une question qui trottait dans sa tête depuis quelques temps : alors c'était pour cela que la jeune femme se rendait plus souvent chez lui. Elle ne pouvait plus se payer de chambre à l'auberge. Était-ce cette famille de vampires qui lui avaient fait du mal l'autre soir ?

- Je l'ignorais, répondit-il, les yeux rivés devant lui. Nous ne sommes pas tellement proches...
- Vraiment ?

Un frisson parcourut Rigel de la tête aux pieds. Voldemort ne semblait pas le croire.

- Je ne sais pas ce qu'elle fait de ses journées. Elle ne me parle pas d'elle.

Chaque jour, lorsque venait le matin, Rigel et Bethany ne se levaient jamais en même temps. La jeune femme s'en allait habituellement vers huit heures. Quant à lui, il lui arrivait de partir à six heures ou à neuf heures. A part échanger des regards, quelques baisers et casser l'ambiance à l'annonce d'une nouvelle victime, il ne se passait pas grand chose entre eux. Rigel tenait à sa collègue – qui d'ailleurs demeurait plus que cela désormais – mais en même temps, sa vie restait la même. Il ne pensait pas à Bethany comme n'importe quel homme amoureux songerait au prochain rendez-vous avec sa bien aimée.
Son plus grand « loisir » l'obnubilait. Et il faisait de lui une mauvaise personne, un ennemi aux yeux de tous, un monstre. Néanmoins, cette obsession du meurtre aurait dû le laisser sans émotions, sans humanité. Et il éprouvait quelque chose de positif pour Bethany. De l'amour, un sentiment habituellement si antinomique à lui-même. Et comme il ne croyait pas que l'amour était capable de changer un homme, il n'en arrivait qu'à une seule conclusion : il devenait fou. Complètement fou. Qu'est-ce qu'un homme comme lui pouvait-il être d'autre ?


- C'est dommage... déclara Voldemort, faisant sortir le mangemort de ses songes. Je pensais te demander de lui transmettre un message. Mais... je vais devoir le faire moi-même.
- Je peux me déplacer pour vous Maître, répondit Rigel en se tournant pour lui faire face. Je trouverai Demoiselle Blood.
- Oh, je n'en doute pas.

L'homme déglutit avec peine. Il avait la nette impression que le mage noir préparait quelque chose mais il ignorait quoi. Et c'était ce qui le tracassait. Voulait-il s'en prendre à Bethany ? Ne remplissait-elle pas ses devoirs de mangemort ? Rigel n'en savait rien du tout mais il craignait le pire.

- Mais dis-moi mon cher Rigel... Tu es très populaire. Tu deviens même aussi dangereux que moi. C'est embêtant.

En un instant, un poids invisible obligea le mangemort à se retrouver à genoux.

- Je sais que tu t'es fixé tes propres règles. Sauf que tu es sous mes ordres. Je ne tolèrerai pas que tu sois craint plus que ton propre maître.

Rigel ne pouvait pas s'empêcher d'assouvir son désir de tuer encore et encore. Toutefois, s'il ne se calmait pas, Voldemort se chargerait de lui faire connaître le même sort que ses victimes.

- N'as-tu pas un nombre limité pour chaque pays ?

L'homme sentit sa gorge se serrer. Comment le savait-il ? Mais oui, bien sûr... Il se trouvait en face du Seigneur des Ténèbres, pas de n'importe qui ! Mais pourquoi parlait-il de Bethany juste avant ? Les deux sujets n'avaient aucun lien. Que manigançait-il ? Comme il ne répondait pas, Voldemort en profita pour lui lancer le sortilège Doloris. Le mangemort s'effondra sur le côté et se tordit de douleur. Il ne cria pas, cela ne ferait qu'intensifier le plaisir de son supérieur. Le supplice dura quelques secondes puis le mage noir réitéra sa question.

- V... vingt-six... répondit difficilement Rigel qui ne parvenait pas à se relever.
- Et tu en es à combien ?
- Onze...

Il attendit la douleur mais elle ne vint pas.

- Termine vite ton travail, lui ordonna Voldemort d'une voix menaçante. Et recommence si tu le souhaites. Mais pas en Europe. Je ne supporterai pas que tu te mettes en travers de mon chemin. Ou tu exécute MES ordres, ou tu meurs. C'est compris ?

Il lui lança le même sort. Rigel sentait chaque centimètre carré de son corps le brûler affreusement. Il gémit de douleur pendant un long moment puis Voldemort annula le sort. Il disparut dans un nuage sombre, laissant son serviteur seul. Celui-ci tenta de se relever. Mais il n'en fut capable qu'au bout d'une bonne minute. La douleur s'estompait lentement. Il vacilla lorsqu'il se mit debout et réussit à garder l'équilibre. La respiration saccadée, il murmura un « Compris » à peine audible.
Puis un sentiment de panique monta en lui. Non pas parce que Voldemort venait de le menacer de mort, mais parce qu'il venait de comprendre pourquoi il lui avait parlé de Bethany. En espérant se tromper, il songea que son supérieur torturerait Bethany au cas où Rigel refuse de lui obéir, que ce soit pour ses meurtres ou tout autre chose. De là, le mangemort prouverait sa faiblesse en protégeant la jeune femme – car il le ferait – et qui sait ce qui lui arriverait ensuite. Voldemort le tuerait sûrement. Au moins, cela lui permettrait de se débarrasser de son « rival ». Et s'il obéissait, sa prochaine destination serait éloignée de l'Angleterre, des cachettes des mangemorts, de Bethany... et de Catalina également.
Pourquoi tout devenait soudainement si compliqué ? Lui qui rêvait de faire régner la terreur sur tout un pays, il venait de se rendre compte qu'être sous les ordres de Voldemort en même temps le freinait complètement. Il était impossible de devenir plus cruel que lui. Rigel devait se résigner à vouloir « prendre sa place ». Il n'y arriverait jamais. Il se retrouvait coincé. C'était ainsi d'être du côté des Forces du Mal. Le mangemort se retrouvait dans ce cercle vicieux qui le ramenait à cette fameuse phrase du Seigneur des Ténèbres : « Servir ou mourir ».
Il connaissait les conditions avant de faire partie de ses partisans. Il les avaient approuvé car devenir un mangemort était son grand objectif. Mais une fois dedans, impossible d'en sortir. Quelques soient les événements qui arrivaient au fil du temps – comme le fait d'aimer Bethany ou d'adorer Catalina – il devait se faire à l'idée que Voldemort restait le personnage central de l'histoire et que tout ce qu'il faisait se rapportait désormais à cet être. Les meurtres incalculables qu'il commettait semblaient de trop dans la partie. Rigel avait le sentiment qu'il finirait par en payer les conséquences très bientôt. Il ne se sentait plus invincible comme à son arrivée en Angleterre.
Il posa sa main sur un muret proche et s'y appuya. Ses jambes tremblaient encore. Il avait du mal à avancer. Il fit un pas, deux puis trois et s'arrêta, incapable de continuer. Il se laissa tomber à genoux. Il planta ses ongles dans le sol terreux.
Il avait changé. Beaucoup changé.

« Qui suis-je réellement ? Quel est mon but ? Quelle est ma raison d'exister ? Où est-ce que je me sens le mieux ? Pourquoi est-ce que je fais cela ? Comment est-ce que je le supporte ? Combien de temps cela va-t-il durer ? Quand ma vie s'arrêtera-t-elle ? »

Les réponses se faisaient plus claire chaque jour. Qui était-il ?


- Un monstre... murmura-t-il pour lui-même.

Quel était son but ?


- Tuer sans raison valable, pour un plaisir qui n'appartient qu'aux crétins psychopathes.

Quelle était sa raison d'exister ?

- Je ne... sais pas.

Où est-ce qu'il se sentait le mieux ?

- Nulle part. Nulle part...

Pourquoi faisait-il cela ?

- Parce que je perds la tête.

Comment le supportait-il ?

- Je... ne le supporte plus.

Il se mordit la lèvre inférieure jusqu'au sang. Quelques gouttes tombèrent par terre et sur ses mains. Non, il ne le supportait plus. Il devait se contrôler, ne plus tuer. Sauf qu'il en demeurait incapable. Et c'était dans un moment comme celui-ci que ses pulsions meurtrières se manifestaient avec le plus d'ampleur.
Combien de temps cela allait-il durer ?


- Plus très longtemps. Rigel... veut arrêter.

Il ferma les yeux. Il serrait les poings tellement fort que la terre s'enfonçait sous ses ongles et ses bras tremblaient violemment. Oui, il voulait faire cesser tout cela. Il le souhaitait réellement, contrairement à ses débuts. Comment aurait-il pu s'en douter ? Il était fou... et en train de s'auto-détruire.
Quand sa vie s'arrêterait-elle ?


- … Il faut... arrêter la vie de Rigel...


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