Une nuit sous la lune

Vergil acquiesça. Pendant une minute, il observa un nuage passer devant la lune puis il prit la parole.

- C'est pour cela que je tente de mieux la contrôler. Néanmoins... ça reste difficile.

Il baissa les yeux sur Elisa. Il se tint à une branche au dessus de sa tête puis tendit la main à la jeune fille.

- Vous venez ? proposa-t-il avec un sourire.

Invité

- Euh... Oui...

Elisa attrapa la main de Vergil, se qui lui fit tout bizarre, et grimpa à l'arbre avec son aide. Elle s'installa comme elle le put sur la branche et regarda le professeur Damon. Le vent se mit à souffler, il était froid se qui provoqua quelques frissons et la fit un peut tremblotter.

En voyant Elisa frigorifiée, Vergil eut un petit sourire quant à l'idée qui lui vint à l'esprit. Il s'adossa de nouveau au tronc et s'assit en tailleur. Sans demander son avis à la jeune fille, le professeur de Sortilèges la prit sous les bras et la souleva comme une plume. Enfin, il la déposa sur ses jambes et l'entoura de ses bras. Oui, Vergil pouvait être pratique par temps froid : il servait de chauffage...

[Au moins, il sert à quelque chose... Nan, j'suis méchante ! XD]

Invité

[ xD!!! ]

Elisa fut étonnée mais profita tout de même du contact qu'il y avait entre eux et surtout de la "chaleur" qu'il dégageait.

- En tout cas, je pourrais dire, que le fait que vous soyez un "monstre", elle eut un fin sourire, est appréciable... ce soir...

Vergil sourit de plus belle.

- Comme quoi, tout n'est pas si terrible, renchérit-il en posant sa joue sur la tête de son élève.

Le parfum de ses cheveux blonds lui envahit les narines quand il inspira et il eut presque envie de rester toute la nuit ainsi avec Elisa dans ses bras. Lui n'était pas encore fatigué... mais elle ? Peut-être que si et il faudrait qu'au bout d'un moment il la laisse retourner dans son dortoir. Il ne se hâtait pas que le moment vienne...

- Etes-vous fatiguée ? demanda-t-il avant de la serrer un peu plus contre lui.

Invité

- Non et puis même si je l'étais... je resterais ici...

Elisa se blotti contre lui. A ce moment précis, elle n'échangerait sa place avec personne d'autre. S'était peut-être égoïste ou immorale de sa part mais elle se sentait tellement bien que décidait de partir même si elle était fatiguée serrait bien bête.

Vergil ouvrit des yeux ronds. Heureusement qu'Elisa ne le vit pas car il eut vraiment l'air surpris. Il ne s'attendait pas du tout à ce genre de réponse. Il ferma les yeux et soupira d'aise. S'il le pouvait, il resterait comme ça toute la nuit. Il était si bien... Seule Elisa comptait à ce moment là. Même le visage de Wynona ne lui traversa pas l'esprit, ce qui, peut-être, fut une erreur de sa part.

Invité

Au bout d'un moment, Elisa sentit la fatigue l'emportait, ses paupières étaient lourdes, ses yeux se fermaient et se rouvraient plusieurs fois d'affiler jusqu'au moment ou elle s'endormit ses yeux se fermèrent tous seuls.

De son ouïe fine, Vergil se rendit compte que la respiration de la jeune fille s'était faite plus lente, plus profonde, donc qu'elle était déjà en train de rêver d'un tas de choses que seule elle pouvait voir.

[Elle rêve de Vergil qui lui fait un striptease ! AVOUE ! MDR]

Le professeur de Sortilèges décida qu'il valait mieux la ramener au château. Elle n'allait pas dormir sur cet arbre, même si Vergil était prêt à rester immobile autant de temps qu'il était nécessaire à son élève pour se reposer.
Sans la réveiller, il la prit dans ses bras en la tenant dans le dos et sous les genoux puis se mit debout. Il devait y avoir au moins deux mètres entre la branche et le sol. Mais lorsque Vergil sauta et atterrit sur ses pieds, ce fut avec une telle souplesse et une telle légèreté qu'Elisa n'en fut pas secouée le moins du monde. Il regarda une dernière fois la lune puis marcha tranquillement jusqu'aux grandes portes de chêne.
Une fois dans le hall, il se dirigea vers les cachots. Ayant eu connaissance du mot de passe, il n'eut aucun problème pour entrer dans la salle commune vide des Serpentard. Par contre, il lui était impossible d'aller déposer Elisa dans son lit. Le dortoir des filles restait inaccessible aux garçons, et c'était valable pour les professeurs...

[Hélas ! ]

Vergil déposa la jeune fille sur l'un des nombreux divans de cuir noir. Il trouva une couverture et couvrit Elisa avec jusqu'au cou. En effet, il ne faisait pas très chaud dans la salle commune. Après un instant d'hésitation, le professeur se pencha et embrassa son élève sur le front. Puis il s'en alla, sans bruit...

[Sujet terminé !]