Nouvelle année [Libre]

- Allez Maria dépêche-toi ! cria ma mère, tu vas être en retard !
- Oui, Man’ j’arrive attend cinq secondes, j’ai oublié des affaires !!!!
- Tu es une vraie tête en l’air !

Moi ? Tête en l’air ? Pas du tout. Simplement que quand il faut retourner dans une école où il y a des moins que rien, qui ne savent pas vivre en communauté ce n’est pas forcément la joie tous les jours. Je fini enfin ma valise au bout d’un peu plus d’une dizaine de minutes et descendit les escaliers en bois à toute vitesse. Au moment de tourné, je me retrouvai nez à nez avec ma mère qui avait les bras croiser et le regard un peu froid.

- Tu m’avais bien dis cinq secondes ? me demanda-t-elle.
- Tu en es sur ? Je pensais que j’avais dit « j’arrive dans un moment ».

J’adressai un sourire à mère, un sourire qui en disait très long et oui, c’est ainsi chez moi, on se cherche tout le temps et il valait mieux que ce soit ainsi car la limite de la menace était souvent très proche.

Nous décidâmes de partir en direction de la gare King’s cross à Londres. Mais avant cela ma mère me regarda de haut en bas et me dit :

- Tu aurais pu faire l’effort de t’habiller plus élégamment.
- Ben quoi… Un jean et un tee-shirt sa suffit amplement, y a rien à draguer et je ne veux pas plaire à quelqu’un donc… chut…

Sur ces mots, cette fois-ci, nous quittâmes le manoir. Une heure plus tard, nous voici arriver à la gare, ma mère me souhaita de passer une bonne année et qu’elle espérait me voir pour Nöel ou même avant, mais la dessus nous ne faisions pas de plan car tout pouvait changer du jour au lendemain.
Ça y est me voici devant le mur, entre les voies 9 et 10. Je vis plusieurs personnes passaient à travers ce mur et je me mis à penser que les moldus étaient vraiment très bêtes car ils n’avaient jamais fait attention à nous alors que ce n’était pas quelque chose de courant dans leur monde. Je me décidai à faire la même chose que le groupe qui se trouvait devant, en quelques secondes je me retrouvai dans un bain de foule. J’entrepris de me faufiler au milieu de ce monde et au bout d’une bonne bataille j’atteins enfin mon objectif qui était un wagon. Je profitai du fait qu’il n’y ait pas encore beaucoup d’élèves dans le train pour choisir un compartiment. Je m’allongeai sur la banquette, après avoir rangé mes affaires. Alors que je commençai à partir dans les bras de Morphée, on vint toquer à ma porte. J’hésitai à me lever mais je le fis quand même car c’était le jour de la rentrer. Lorsque j’ouvris, je me retrouvai face à une jeune fille aux longs cheveux blonds, je ne mit pas longtemps à la reconnaitre, c’était une de ces filles à rester la tête plongeait dans les livres. Je la regardais de haut en bas comme avait fait ma mère une heure auparavant et sens grand émoi, je lui répondis :

- Le compartiment est plein, va voir ailleurs s’il y a de la place.

Je claquai la porte assez fort pour faire comprendre à tout le monde que je ne voulais plus être déranger et entrepris de reprendre mon activité cependant quelqu’un vint de nouveau me déranger.

Il devait être sept heures quinze du matin. L'appartement plongé dans le calme et l'obscurité était parcouru de petits courants d'air frais et désagréables. Un jour il faudrait vraiment régler ce problème d'isolation. Pas étonnant que mon père soit malade. Et moi je dormais mal, même avec des tonnes de couvertures sur le dos. Au moins, j'étais réveillé tôt et j'avais le temps de me préparer... Je sautai donc de mon lit avec la terrible et coutumière envie d'aller prendre une douche bien chaude. Mais comme d'habitude, le soulagement demeura de courte durée. Une fois sorti de la salle de bain, le froid m'envahit de nouveau et je frissonnai comme un pauvre enfant transi de froid. Je craignais beaucoup les basses températures et faisais toujours en sorte de pouvoir m'abriter où je le pouvais. Mon père disait que je finirais par m'y habituer mais je ne le croyais pas une seconde.
Après m'être vêtu d'un jean simple noir, d'un tee-shirt et d'une chemise à manches longues de la même couleur, je séchai mes cheveux bruns et tentai de me coiffer convenablement. Quelques mèches vers l'arrière, le front dégagé et voilà le travail. Je pris un rapide petit déjeuner puis me brossai les dents. Il ne restait plus qu'à faire ma valise. J'avais largement le temps. C'est pourquoi je ne me pressai pas et examinai un à un les vêtements que j'y rangeais, en prenant soin de ne pas les froisser et en vérifiant que je n'oubliais rien de nécessaire. Tout fut enfin prêt quand ma montre afficha neuf heures moins dix. J'entendis mon père remuer dans la chambre à côté, il se lèverait bientôt.

- Troy ? appela-t-il d'une voix faible.

Je ne répondis pas et allai à la cuisine pour remplir un grand verre d'eau fraiche. Je le portai à mon paternel qui se désaltéra à grande vitesse, comme s'il n'avait pas bu depuis des jours.

- Tu es prêt ? demanda-t-il en m'observant de la tête aux pieds.
- Oui, je suis en avance. Tu as besoin de quelque chose ?

Il se mit difficilement debout et secoua la tête en signe de dénégation. Inutile de lui dire que j'avais laissé le petit déjeuner sur la table de la cuisine. C'était maintenant comme une sorte de rituel : je me levais d'abord et laissais derrière moi ce dont mon père avait besoin après. J'espérais qu'il ait fini de manger pour que je puisse débarrasser avant de partir. Non, je n'étais pas son esclave, ni son homme de ménage. Il avait simplement besoin d'assistance car il était malade. On ignorait la nature de sa maladie mais elle l'empêchait de bouger comme il le souhaitait, il devait faire très attention à ce qu'il mangeait et buvait et des toux interminables le prenaient quelquefois. Conséquemment, il était faible et j'avais l'impression que son état ne s'arrangeait pas au fil des semaines et des mois, même si je faisais des efforts pour prendre soin de lui.
Pour faire passer le temps, j'écoutai un peu de musique en lisant un livre pris au hasard dans mes affaires scolaires. Les études n'étaient pas mon fort mais si je voulais accéder à un éventail de métier assez large, il fallait que je réussisse les examens de cette année. Je ne voulais pas décevoir mon père, bien qu'il m'insupporte à cause de sa mauvaise humeur permanente. Il lui arrivait de piquer des crises de colère et si je ne faisais pas exactement ce qu'il voulait, j'en subissais les conséquences : ne pouvant pas user de la force physique pour me frapper, il me faisait goûter au sortilège Doloris et je le soupçonnais d'avoir utilisé le sortilège de l'Impérium plus d'une fois. Je vivais comme cela depuis toujours. Ma mère mourut à ma naissance et il n'y eut donc que mon père pour m'élever. Je ne sus dire si la situation demeurait meilleure avant ou après qu'il soit tombé malade. Quand il était encore en forme, il pouvait se défouler sur moi mais quand il se retrouvait fatigué, il ne me frappait plus. Désormais, il usait des pires sortilèges quand il le voulait car cela n'usait d'aucun effort. Au moins, le sortilège Doloris ne laissait pas de marques...
Quand ce fut l'heure de m'en aller, je me levai de mon lit et vérifiai une dernière fois que je n'avais rien oublié. J'empoignai ma valise et passai par la cuisine pour constater que mon père avait déjeuné. Je débarrassai la vaisselle et une fois fait, rejoignis le malade dans le salon. Il regardait la télé, enfoncé dans le canapé.

- J'y vais, annonçai-je à voix basse.

Il voulut me répondre mais une quinte de toux le prit et je dus attendre une bonne minute avant qu'il puisse prendre la parole.

- Quand reviens-tu ? s'enquit-il essoufflé.
- Aux prochaines vacances.

Il tourna la tête pour me regarder.

- D'accord... au revoir mon fils.

Je reculai de quelques pas, m'éloignai vers la porte d'entrée. Il paraissait calme et gentil à ce moment-là. C'était un de ces moments dont je profitais au maximum car la colère venait toujours très vite. Je sortis dans le couloir de l'immeuble, refermai la porte derrière moi et descendis au rez-de-chaussée. Il ne faisait pas très froid, l'air ambiant étant supportable. Je pris le bus pour aller jusqu'à la gare de King's Cross et ne m'encombrai pas d'un chariot à bagages pour passer par la voie 9 3/4. Je me contentai de faire rouler ma valise derrière moi et d'éviter de rentrer dans les personnes qui s'arrêtaient au milieu du passage.
Le train allait partir. Je me faufilai entre les portes d'un wagon qui se fermaient et cherchai un compartiment. J'avais trouvé les lieux sans encombres, ayant eu d'excellentes informations. C'était une bonne chose de faite. Je me demandais comment j'allais m'intégrer à ma nouvelle école. Pour l'instant, j'en avais déjà assez de tous ces élèves qui bouchaient le passage dans les wagons. Pourvu que je trouve un compartiment vide... Mais il n'y en avait aucun ! Il fallait que je partage la place avec quelqu'un d'autre. Je me mis donc à inspecter les compartiments où une seule personne était installée. J'en trouvai un au bout de dix minutes de calvaire et frappai à la porte.

Ce n’était possible, on venait de toquer à nouveau. Cette année, sa aller être dure d’avoir un compartiment toute seule. Après un temps d’hésitation, je décidai de me lever et d’allai ouvrir sans grande conviction. Je regardai la personne de la tête au pied, c’était un homme beaucoup plus grand que moi et qui avait une allure plutôt classe. Je ne sais pas pourquoi mais je me suis prise de sympathie pour ce jeune homme, enfin de la sympathie ou de la pitié. Je ne savais pas trop.

- Je suppose que tu cherche un compartiment ? demandai-je sur un ton limite agressif.

Je n’attendis pas qu’il me réponde et alla m’installer sur la banquette. Je lui fis signe de la tête pour lui dire qu’il pouvait s’installer sur la banquette d’en face. Je l’observai de la tête au pied comme à mon habitude et j’avouai qu’il était plutôt mignon dans son genre et cela me parut bizarre qu’il ne soit pas en compagnie d’autres personnes.

Elle s'ouvrit quelques secondes après et une jeune fille me fit face. Elle était plus petite que moi, ses cheveux blonds et mi-longs tombaient sur ses épaules et ses grands yeux bleus me dévisageaient de haut en bas. Mignonne. Plutôt pâle de peau mais mignonne. Apparemment, elle n'avait pas l'air heureuse de devoir voyager avec quelqu'un d'autre.

- Je suppose que tu cherches un compartiment ? dit-elle d'un ton peu aimable.

Avant même que je puisse répondre, elle alla s'asseoir sur la banquette et me fit signe que je pouvais m'installer en face d'elle. A première vue, elle paraissait déterminée à garder une mine renfrognée durant tout le trajet. De toute façon, je n'étais pas bavard, d'autant plus que je ne la connaissais pas. Un peu hésitant, je restai dans l'encadrement de la porte et passai nerveusement une main dans mes cheveux. Je m'éclaircis la voix et dis, tout à fait calmement, sans provocation :

- Si ma compagnie te gêne, je peux aller ailleurs...

Je n'en avais pas très envie étant donné que les places semblaient rares dans ce train quand on arrivait au dernier moment. Mais voyager avec une fille de mauvaise humeur n'était pas mieux non plus.

Je le regardai de nouveau, et le geste qu’il fit ainsi que sa petite gêne le rendait vraiment très craquant. Je levai les yeux au ciel pour faire partir cette idée de ma tête. Lorsqu’il se mit à parler, je l’écoutai comme si j’avalai chaque mots qui sortait de sa bouche.

- Fais comme tu veux, mais les places sont chères dans ce train, lui répondis-je simplement en reprenant mes esprits.

Je ne le regardai plus, il aurait pu croire que j’allai lui sauter dessus, cela n’aurait pas été bien désagréable mais je suis une jeune fille qui sais se tenir tout de même.

[HJ : mdrrr]

- Fais comme tu veux, répondit-elle d'un ton désinvolte. Mais les places sont chères dans ce train.

Elle détourna la tête et ne m'accorda plus un regard. Le train démarra, le sol se mit à trembler sous nos pieds. Je hochai la tête.

- C'est ce que j'ai constaté.

N'ayant plus beaucoup le choix, j'entrai dans le compartiment et fermai doucement la porte. Après avoir mis ma valise dans le filet à bagages, je m'assis en face de la jeune fille et soupirai. D'après mon père, le voyage durait toute la journée. Il fallait que je trouve quelque chose à faire pour me distraire parce qu'à mon avis, ce n'était pas en discutant avec ma camarade que le temps allait passer plus vite. J'appuyai mon épaule contre la fenêtre et regardai au dehors. Les centaines de parents venus accompagner leurs enfants faisaient tous de grands signes de la main. Je voyais des sourires et des larmes de joie illuminer chaque visage devant lequel nous passions de plus en plus vite. Bientôt, le quai fut hors de vue et je soupirai en pensant que mon père n'avait même pas la force de se déplacer et qu'il m'avait à peine regardé au moment de me dire au revoir.
La jeune fille ne bougeait pas et semblait s'ennuyer. Ça n'allait pas tarder à être mon cas quand j'aurais fini de penser à mon paternel et à tout ce qu'il me faisait subir depuis que je vivais dans ce monde. Quand le train prit une allure régulière, je décidai d'engager la conversation. Après tout, je n'avais rien à perdre à part son amitié qui n'existait pas encore.

- C'est comment Poudlard ? m'enquis-je d'un ton posé, presque fatigué.

Comme ma question allait paraître un peu étrange, je m'empressai d'ajouter :

- Je suis nouveau...

Je fus soulager le train venait de partir, adieu Londres et ce pays rempli de Moldu. Nous voici parti en direction de la deuxième maison de tous les jeunes sorciers. Je ne regardai pas l’extérieur contrairement à la personne qui allait m’accompagner pendant ce long voyage, mais plutôt mes pieds bien que mes chaussures ne soient pas des plus jolies. Alors que j’allais demander au jeune homme en face de moi s’il était nouveau ici car je ne l’avais jamais vu à Poudlard j’eus ma réponse sans posé de question. Il venait d’engager la conversation, j’avais le choix soit je faisais ma tête de mule et je ne répondais pas. Soit je lui répondais et avait au moins une petite occupation. Il me demanda comment était Poudlard.

- Eh… Bien Poudlard c’est très grand, je lui adressai un sourire. Et euh… on est tous divisé en arrivant à notre première année dans quatre maisons différentes, tu vas surement y avoir le droit des qu’on aura fini le repas de début d’année… Je ne pense pas qu’ils te répartiront en même temps que les premières années. Que dire d’autre sur Poudlard ? Mmmm… Il y a des lieux merveilleux dont la forêt interdite mais tu dois tant douter elle est interdite à tous les élèves quel que soit son année… Enfin, je te réponds peut-être à côté… Donc euh…. Si tu veux tu peux me poser des questions comme ça, ça nous occupera…

Finalement j’avais décidé d’être gentille avec lui, il avait quelque chose qui m’attirai c’était plutôt étrange et bizarre. J’avais toujours évité le contact avec les gens que je ne savais pas dans quelles maisons, ils se trouvaient. Et puis, on reste souvent avec les premières personnes que l’on a rencontré lors de notre arriver.

Il écouta tout ce que je lui racontai, je ne sus si j’avais vraiment répond à la question qu’il m’avait posé mais au moins cela nous permis d’entamer une discussion. Lorsqu’il accepta ma proposition au fait de me poser des questions sur Poudlard. Cependant son premier choix fut de se présenter, il se leva et me tendit la main tout en me donnant son prénom et nom.

- Enchantée Troy, je me levai à mon tour et lui adressa de nouveau un sourire, moi c’est Maria Angel, je lui serrai la main.

J’avais fait un effort incroyable et j’espérai que cet effort aller être récompensé dans le temps.

Alors que nous nous rassîmes, je regardai Troy du temps que lui avait l’air d’observer l’extérieur et avait aussi un air pensif. Je restai silencieuse acceptant qu’il ne veuille plus parler mais se ne fut pas le cas, quelque seconde plus tard, il me parla de son ancienne école « Drumstrang ». On les avait reçus à Poudlard durant le tournoi des trois sorciers, ou le héros des Gryffondor, Harry Potter avait beaucoup fait parler de lui. Mais nous les serpentards enfin du moins certains avaient été subjugué par l’un des meilleurs joueurs de Quidditch de l’année, c’est-à-dire Viktor Krum.

Troy m’expliqua que là-bas, on leur enseigner la magie noire, je m’en doutais juste en ayant vue la tête de leur directeur. En parlant de directeur, nous devrions en avoir un nouveau cette année. Je me demandai si sa aller être une femme ou un homme et si il serait aussi talentueux que notre défunt directeur Albus Dumbledore.

- Non, non, on ne nous enseigne pas la magie s’est contre les principes qu’avait notre ancien Directeur.

Je le regardai afin de voir sa réaction.

Je le regardai et dans un sourire je lui répondis :

- A Serpentard. Comment cela fonctionne ? En première année, il y a le fameux repas de début d’année et là devant tout le monde, il appel un par un pour te faire installer au centre de l’estrade et te demande de t’asseoir sur un tabouret, je fis une petite pause, puis il te mette un horrible chapeau qui se prénomme Choixpeau et il te dis dans quelle maison tu te trouves… Donc il a le choix de te répartir chez les meilleurs s’est à dire Serpentard, mon sourire s’élargi, je n’allai pas dévaloriser ma maison, après tu as Serdaigle, Poufsouffle et Gryffondor.

En disant cette dernière maison, je fis une légère grimace. Depuis quelques années Serpentard et Gryffondor étaient en réel conflit et cela risquait d’empirer depuis le décès involontaire d’un des élèves de cette dernière maison.

Je l’écoutais, il avait compris qu’il y avait de l’eau dans le gaz entre Gryffondor et Serpentard. Je lui répondis :

- Je dirais même un très dégout et ce depuis des années…

Je le regardais, il devait nous trouver stupide de ne pas nous entendre dans un établissement comme Poudlard qui avait une très bonne réputation.

- Du coup, j’espère que tu ne ferras pas partir de leur maison… Que je puisse faire vraiment connaissance avec toi…

Je détournais mon regard de lui pour le posé sur la fenêtre qui donnait sur l’extérieur comme gêné par mes propres paroles.

- Oui, répondit-elle avec entrain. Et toi, tu as vécu où principalement ?

Je gommai une partie de mon dessin et regardai Maria.

- D'abord en Angleterre puis mon père et moi avons déménagé en Bulgarie. C'est pour ça que j'ai étudié à Durmstrang.

D'ailleurs, cette école ne m'avait jamais vraiment plu. Pas à cause de la magie noire mais plutôt de l'ambiance : un genre de calme sombre et un entourage beaucoup trop sérieux et studieux à mon goût. Je m'éclaircis la voix et continuai.

- Nous sommes revenus ici à cause du froid. Il devient de plus en plus insupportable en Bulgarie... et même si l'Angleterre n'est pas vraiment le bon endroit pour se réchauffer, j'ai préféré Poudlard à Beauxbâton.

L'école de Beauxbâton se situait en France, un pays que je projetais de visiter un jour, sans savoir quand l'opportunité se présenterait.

- En plus, je ne parle pas français.

Je repris mon dessin en pensant qu'il était grand temps que j'apprenne cette langue. Elle semblait intéressante et très riche, en plus d'être belle. Mes traits prenaient forme sur mon cahier. Ils représentaient le compartiment et la fenêtre derrière laquelle défilait le paysage que j'avais pris soin de flouter. J'hésitai à y ajouter la silhouette de Maria assise sur la banquette. Puis finis par me dire que cela ne gâcherait en aucun cas le dessin. Alors autant essayer. La jeune fille se demanderait sûrement pourquoi je la regardais si intensément car en vérité, je ne voulais pas qu'une silhouette. Cette fille m'intriguait, conséquemment, je souhaitais déceler un peu de sa personnalité en la dessinant avec le plus de détails possibles.

Troy m’expliqua qu’il avait vécu en Angleterre puis avait dû déménager en Bulgarie. Je l’envié d’avoir pu apprendre auprès de ce cher Igor Karkaroff, un grand partisan de Lord Voldemort enfin comme beaucoup il se faisait très discret depuis que Lord avait été vaincu par une sang de bourbe. Et puis en Bulgarie il y avait Victor Krum, je me souviendrais toujours de cette année magique que j’avais passé à ces côté lors de sa venue à Poudlard pour le tournoi des trois sorciers. Mais nous avions dû mettre fin à notre relation lorsqu’il reparti dans son pays.

Puis il me parla de la France, je compris qu’il avait le souhait plus tard de visiter ce pays qui était le roi de la baguette. J'avais eu la chance de pouvoir aller à Paris une fois à cause de ma mère et de ces envi de retrouver ces amis mangemorts dans un pub français un aller-retour rapide en balais. Il évoqua le fait qu’il ne savait pas parler français.

- Le français n’est pas une langue facile à apprendre, crois-moi… lui dis-je en faisant une mou.

Je me tu et repris la contemplation du paysage qui continuer à défiler sous mes yeux. Alors que je commençai à partir dans mes pensées, je sentis que Troy était entrain de me regarder de temps à autre, je tournai la tête vers lui et dit alors :

-Tu me fais penser à Krum comme sa…