Et l'horloge sonna 20h [Léo Tripp]

Maria inspira une nouvelle fois, l’odeur qui émanait de la rue était agréable ou était-ce simplement la soirée en elle-même qui lui donnait cette impression. La jeune femme contempla l’homme qui se trouvait devant elle, la neige commençait à été tomber, elle était visible car les cheveux de Léo commençait à devenir blanc petit à petit.
Il lui proposa de la raccompagner, Maria soupira discrètement les heures étaient passées tellement vite qu’elle n’avait guère eut le temps de s’ennuyait.

- J’accepte que vous me raccompagniez jusqu’à l’école.

Maria eut de nouveau un sourire.

Invité

- J’accepte que vous me raccompagniez jusqu’à l’école, répondit-elle avec un large sourire.

Elle était si belle ainsi que je faillis la prendre dans mes bras. Toucher et sentir l'arôme de sa peau me tentait vraiment... Mais je me retins avec déception (ou tristesse ?) Bref, je me surprenais de plus en plus à vouloir me rapprocher de trop près de cette jeune femme. Nous nous connaissions à peine et j'éprouvais déjà tellement de plaisir à être en sa compagnie...
Je secouais la tête. Si je continuais à me délecter de sa présence de cette façon, j'allais finir par faire une bêtise. Et je ne le souhaitais absolument pas. Pour sa sécurité et pour mon bien également. Si Mary savait à quoi je songeais en ce moment, elle me giflerait jusqu'à ne plus en avoir la force.
Je souris à Maria, histoire de ne pas lui faire croire que quelque chose n'allait pas. Ce n'était pas le moment de lui montrer de l'embarras, de la colère ou je ne sais quoi d'autre. Nous passions une bonne soirée – sans compter l'épisode de l'homme ivre mort au pub – donc mieux valait ne pas casser l'ambiance. Je posai une main dans son dos en pensant juste après que je ne pouvais vraiment pas m'empêcher de la toucher. Nous nous dirigeâmes vers le château et arrivâmes bientôt devant le grand portail.

- C'est ici que nos chemins se séparent, déclarai-je en contemplant la haute et vaste demeure.

Le chemin s’était fait dans le silence, la jeune femme respecta le silence qui s’était installée. Cela lui permet de réfléchir à cette soirée, à cet homme mais aussi à d’autre chose. Alors que Maria sortit enfin de ses pensés, elle constata qu’ils venaient d’arriver plus vite que prévu devant le portail de l’école. Maria le regarda et répondit doucement :

- Je crois que oui… Maria se ressaisit avant de reprendre. J’espère vous croiser dans un futur proche.

Invité

- Je crois que oui... dit-elle doucement. J'espère vous croiser dans un futur proche.

Elle semblait perdue dans ses pensées. Pensait-elle tout comme moi que la soirée était passée trop vite ? J'avouais ne pas avoir envie de la quitter aussi tôt. Mais il faisait froid et Maria avait certainement d'autres choses à faire. Je pris délicatement sa main entre les miennes et y déposait un baiser, doux et léger.

- Je l'espère aussi, dis-je en la regardant dans les yeux.

L'embrasser ? Il faudrait être fou. Je me contentai de lui sourire sans rien ajouter de plus.

La jeune femme plongea son regard dans celui de Léo, elle eut soudainement une petite boule au niveau du ventre, qu'est-ce que cela voulait bien pouvoir dire? Elle détourna son regard de l'homme ayant de peur de faire une bêtise qui ne soit pas voulu. Maria lui adressa un sourire avant de prendre la parole.

- Je vous dis à bientôt.

Elle s’éloigna en direction du portail et arrivait devant les grilles, elle fit un signe de la main à Léo.

Invité

- Je vous dis à bientôt, finit-elle par dire avant de tourner les talons.

Elle se rapprocha du portail puis se retourna pour me faire un petit signe de la main. Je lui répondis par un hochement de tête et un nouveau sourire. Puis je me volatilisai en silence, la laissant parcourir seule le chemin qu'il lui restait pour atteindre le château.

Maria traversa le parc afin de se rendre aux grandes portes, elle entra dans les lieux et contempla le hall comme si s’était la première fois qu’elle venait dans ici. La jeune femme se dirigea dans sa chambre et s’installa dans son lit une fois après avoir pris une douche. Elle repensa à la soirée, aux divers sentiments qui s’étaient montrés ainsi qu’à la petite embrouille qui avait faillir finir en carnage humain. Elle ne mit cependant pas longtemps avant de s’endormir avec un petit sourire aux lèvres.

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