Apres la salle commune des serpentards

Invité

Hunter avait laissé sa main sur l'épaule de Troy. Il se plaça derrière son fils et posa ses deux mains ser ses épaules.

- Elle t'aimait tant... et toi tu l'a repoussée comme si elle n'était qu'un vulgaire objet sans importance.

Il sourit. Le jeune homme ne bougeait toujours pas.

- C'est dommage... tellement dommage Troy, dit-il d'une voix faussement triste. Enfin...

Il soupira.

- Tu sais, tu peux la revoir... dit-il. Si tu me suis...

Troy tourna la tête vers son père qui l'observait, un sourire malfaisant aux lèvres. Le jeune homme le regarda dans les yeux mais ne dit rien, trop choqué par toutes les paroles d'Hunter.
Son coeur martelait sa poitrine à un tel point qu'il en avait mal aux côtes. Suivre son père pour revoir sa mère ? Comment ça ? Elle était morte, on ne pouvait pas faire revivre les morts... Son fantôme... ? Non... ce n'était pas ça.
Peut-être qu'il lui mentait... Peut-être qu'il voulait l'attirer vers Voldemort et en faire un partisan contre son grès. Et une fois qu'il y serait... "Servir ou mourir" disait-on.

Invité

Le sourire d'Hunter s'élargit.

- Alors ? Qu'est-ce que tu...

Mais il ne termina pas sa phrase. Il lâcha Troy et releva la manche de son bras gauche. La Marque des Ténèbres était bien visible et le brûlait.

- Toujours au mauvais moment... dit-il.

Il regarda Troy qui lui tournait toujours le dos.

- Je te laisse réfléchir, fils. Je reviendrai...

Il se volatilisa dans une fumée noire.

Troy n'avait esquissé aucun geste, ni rien di avant que son père ne parte. Il restait là, pétrifié par tout ce qu'il venait d'entendre. Il ne savait même plus que Maria était toujours là et que Fred était toujours évanoui -ou il ne savait quoi- pas loin de lui.

Maria était restée bouche bé devant la conversation des deux personnes. Elle ne faisait pas gaffe à Fred. Elle s’avança vers Troy et lui pausa une main sur l’épaule, ne disant rien.

Troy sentit à peine la main de Maria. Son esprit était complètement envahi par son père. Il se retourna, se dirigea vers Fred et s'assit à côté de lui. Il vérifia qu'il était bien vivant et après avoir constaté qu'il était effectivement évanoui, il soupira, entoura ses jambes avec ses bras et enfoui son visage dedans.

Fred bougea. Il ouvrit alors lentement les yeux. Il y voyait flou et ne savait pas qui était à côté de lui.

Maria s'approcha des deux garçons. Elle laissa un regard inquiet vers Fred puis elle alla s'asseoir au côté de Troy.

-Troy... Il ne cherchait qu'a te destabiliser...

Troy ne répondit pas. Il releva la tête et regarda le rouquin en train de se réveiller. Il aurait aimé lui poser des questions mais il ne se sentait pas très bien et il avait l'impression que s'il parlait il allait vomir...

- Maria... ? dit alors Fred en se mettant assit.

Il la regarda comme si c'était la première fois qu'il la voyait.

Maria avait laissé le silence se prolongeait. Quand Fred lui parla, elle le regarda, non pas comme on aurait pu s'attendre à un regard méchant ou autre. Certe elle lui en voulait mais là les circonstences étaient bien différentes. Elle lui dit:

-Quoi?

- Maria je... commença Fred.

Mais il sentit une main sur son épaule.

C'était Troy. Il regarda Fred et dit d'une voix assez basse :

- Raconte tout...

Fred fut surpris de la réaction de Troy. Tellement qu'il ne le rembarra même pas.

- J'allais dans la salle commune. Me préparer pour le bal -il jeta un rapide coup d'oeil à Maria puis fixa le sol- quand j'ai entendu du bruit.

Il soupira et continua.

- J'étais dehors, je rentrais au château vu que quand je t'ai demandé de m'accompagner, dit-il à Maria, on étaiu au saule cogneur.

Fred ferma les yeux, essayant de se rappeler.

- Je suis allé voir qu'est-ce qui faisait ce bruit et j'ai vu quelqu'un. Un mec qui te ressemblait. Au début, j'ai cru que c'était toi -il regarda Troy- mais il était beaucoup plus grand et plus vieux. Je n'ai pas eu le temps de demander qui c'était que ça à été le noir total...

Fred se tut et fixa ses mains, ne sachant plus quoi dire. Il n'avait plus aucun souvenir de ce qu'il s'était passé après. Pendant tout le temps où le père de Troy l'avait retenu prisonnier, il avait été soumis au sortilège de l'impérium.

Maria regarda Fred. Elle était toujours assise à la même place puis elle s'approcha de lui . Donnant la baguette de Troy à son propriétaire. Elle posa ses mains sur celles de Fred.

Celui-ci en eut un frisson. Il baissa la tête, n'osant pas regarder Maria et dit :

- Je... je suis désolé. Je ne cause que des problèmes, je ne mérite même pas... même pas...

Il ne savait plus ce qu'il disait à force.

Troy avait écouté tout le récit de Fred. Si c'était tout ce qu'il savait, ça ne l'avancerait pas à grand chose... Apparemment, son père savait qu'il n'était pas en bonne entente avec Fred c'était pour ça qu'il l'avait choisi lui.
Troy n'avait rien dit et regarder Fred qui parlait avec Maria à présent. Il se leva avec un peu de difficulté et décida qu'il valait mieux les laisser. Le rouquin avait du temps à rattraper et il n'avait pas besoin que Troy soit dans les parages.
Le jeune homme, une fois debout, se retourna et partit vers le château...

Maria regarda Troy partir. Puis elle reporta son attention sur Fred toujours ses mains posées sur les siennes.

Fred attendit que Troy soit assez loin pour continuer.

- Je... je t'aime toujours mais je comprendrais si toi tu me disais que tu ne veux plus de moi. Peut-être que ce serait mieux de ne plus se voir... Peut-être qu'on vivrait mieux, je ne sais pas...

Maria se releva, le visage baisser, ses cheveux volants au rythme du vent qui venait de se levait. Puis elle répondit :

-Je ne sais pas… il n’y aurait pas eut cette « petite prise de tête » entre Troy et son père plus ton explication. Je t’en aurais foutu une et t’aurais demander de ne plus jamais m’adresser la parole maintenant je ne sais pas…

Fred se mit debout lui aussi. Il regarda un moment Maria qui fixait le sol. Puis, au buot de quelques secondes de silence complet, il prit le menton de la jeune fille entre deux doigt et déposa doucement ses lèvres sur les siennes.

Maria au début fut surprise puis elle sentit une goutte tomber sur sa joue. Elle prolongea un petit moment le baiser et après y avoir mit fin, elle lui dit :

-Nous devrions rentrer…

Elle regarda le ciel, ou elle aperçut une marque qu’elle connaissait bien.

-Fred… On rentre et vite.

- Heu... d'accord, dit le rouquin surpris de la réaction de la jeune fille.

Ils retournèrent au château.